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...Ce soir, Jeudi 30 juin, 23h53. Cet article sera probablement mis à la date de demain, dans sept minutes. C'est marrant de dire ça... dans sept minutes on sera demain. J'ai des choses à dire.
Cette nuit, ce matin... je ne sais plus bien quand. J'ai commis des choses horribles, atroces. Je ne sais par quel moyen, je me suis retrouvée au milieu d'une sorte de clairière, avec plein plein plein d'arbres autour. Là, des soldats foncaient sur moi. Je me suis levée et j'ai courru... courru... J'étais vêtue d'une combinaison noire avec des rajouts métalliques, un casque et une arme étrange montée sur mon avant bras... Je semblais forte, je me sentais forte, je n'avais pas peur. J'ai courru vers ces soldats, il y en a un à qui j'ai brisé la nuque, un autre que j'ai asphyxié, et les autres... le les ai tués aussi mais je ne sais plus de quelle manière.
Les autres m'ont cherché, j'étais différente, j'étais un spécimen pour eux. Je me suis réfugié (dans ma... chambre ?) pour trouver une autre arme. celle-ci était imposante, elle prenait tout mon avant-bras, elle pesait une tonne mais pouvait tout faire. Les autres m'ont emmenée avec eux. Ainsi que toute une armée d'enfants. Il y avait quatre type : les médecins qui avaient de simples fusils pour se défendre, ceux qui avaient des mines et des grenades, d'autres enfants dont je ne me souviens plus de la qualité, et moi... une sorte de futuriste vêtue de noir.
Je me suis retournée, ils étaient tous là. Fallait-il se défendre ? Fallait-il supprimer des vies ? ce n'était pas à moi de décider, c'était à eux... Ils ont ouvert la chasse, et les enfants jouaient avec leurs armes comme si c'était des jouets. Des balles, des lasers, des lumières, certains pleuraient, d'autres se faisaient tuer... Moi, j'ai courru le plus vite possible, comme tout le monde. J'avais chargé mon arme afin qu'elle tire des lasers... Je les tuais uns par uns. J'ai tué ces enfants... Je les ai tués... J'ai fini par réaliser l'horreur de de mes actes et je me suis cachée en attendant des ennemis, des vrais. Il y avait des arbres partout, et quiconque s'approchait de ma cache se faisait tuer...
Je suis sortie de ma torpeur durant cinq minute avant de replonger. Là j'ai aterri à une sorte de remise de prix... Il y avait le lycée. Et on a fait une sortie. Après être passés à proximité d'un cimetière, nous somme rentrés dans une petite ville quelque peu en ruine. J'avais revêtu mon uniforme noir et métallique, ainsi que mon imposante arme futuriste. Les autres du lycée étaient, eux aussi, en uniforme. Il y avait encore des médecins en blouse blanche avec leur fusil, des soldats vêtus de rouge (vala me souviens d'eux) avec leur lance-flamme, ceux en marron avec leur mines et leurs grenade... et d'autres comme moi. Je n'étais plus seule, mais je devais lutter pour mon camp et éradiquer tous les autres...
A peine arrivée sur le champ de bataille, je tuais ce qui n'était pas comme moi, encore. J'ai même tué une fille que j'appréciais, mais qui n'était pas de mon camp. On me l'a fait remarquer. Là, j'ai compris que je devenais dépourvue de tout humanité une fois ici. J'ai réalisé que je ne méritais que de mourrir, que mon destin serait noir et corrompu à jamais, que Dieu ne me le pardonnera jamais... Prise de panique, j'ai foncé droit devant moi jusqu'à tomber sur des gens sous un arbre qui pleuraient leur ami décédé... Qui avaient compris que nous étions des animaux dressés pour tuer et que cette guerre n'avait ni queue ni tête. Leur ami était mort et ne reviendrait jamais. Là, d'autres personnes arrivaient, endurcies par la perte d'être chers. J'étais paralisée par leur regard sévère envers moi. Je n'étais qu'un monstre, et je le savais...
C'est là que j'ai repensé à une de mes meilleures amies. Elle devait être là aussi. Il fallait que je la trouve avant qu'il ne soit trop tard, quelque soi son camp. je devais savoir si elle était vivante. Si c'était le cas, je l'aurai emmennée, on se serait barrées une bonne fois pour toute de cette mauvaise farce qu'était ces horreurs... Je me suis mise à courrir, à courrir le plus vite possible, n'ouvrant le feu que si cela devenait vital. J'ai vu une multitude de visage, mais pas le sien... J'ai tellement été loin qu'il n'y avait plus personne. Je désespérais. tant pis, il faut trouver. J'ai peur... j'ai tellement peur, à présent.
Des pas ? Qui est-ce ? Je regardais avec prudence... Un petit groupe de soldats différents, elle était avec eux. elle m'a regardé en cherchant qui j'étais tout en restant sur ses gardes. Elle m'a reconnu et s'est séparé du groupe pour me prendre dans ses bras. On pleurait... Le reste du groupe avait avancé un peu, puis est mort peu après par une embuscade... J'ai tué les responsables de cet acte. Puis nous sommes partis...
C'est à ce moment là que j'ouvris enfin les yeux, dans ma chambre. Encore un peu chamboulée par ce que j'étais l'espace d'une nuit, et par ce que j'avais commis. Non, personne n'est mort et je ne suis pas un monstre. Je ne suis d'ailleurs pas si différente que ça des autres. On apprend des choses en commettant des erreurs dans la réalité, ainsi que l'an l'irréel...
Heureux soit celui ou celle qui a réussi à tout lire, Dieu te bénisse car tu te serais donné la peine de lire quelque chose d'important à mes yeux.
Commentaires :
Anonyme |
sa ma fai cho o coeurG pri en kelke sorte conscience à kel point je comptai pr toi , mm si ce n'étè k'un rève durant kelkes instants (pendant ma lecture) g cru "vivre" ton rève au mm rythme ke tu l'a vécu . Ca me fait cho o coeur je t'aime pour toi , ne change pas car tu reste pr toujours une personne unik ki me touchera ( en bien ... je te rassure .... ) koi ke tu fasse, koi ke tu dise... c super bo ... tu as le don de m'émouvoir a chake foi . Gros gros bisous loulou ... Ta ptite loutre |
Madamix 01-07-05
à 01:24 |
Re: sa ma fai cho o coeurJe suis contente de t'avoir touchée, c'était mon but. Oui je ne voulais pas me réveiller avant de t'avoir trouvée. Dans mon rêve, tu étais de ceux qui étaient en marron et qui lançaient des grenades. T'as sautillé comme une dingue quand tu m'as reconnue et t'as fondue en larmes. Le reste du groupe s'est fait descendre, et là je t'ai pris une grenade, et je l'ai lancé dans leur campement... J'en suis encore un peu chamboulée, d'avoir été un tel monstre.
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nanarie 01-07-05
à 01:47 |
plus vraisemblable tu meurs ...
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Madamix 01-07-05
à 01:49 |
Re:C'est dingue les rêves que je fais en ce moment... Celui a été particlulièrement récurrent.
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nanarie 01-07-05
à 02:24 |
Re: Re:dingue c'est le mot :)
bon bonne nuit jvais essayer d'aller dormir bizz |
dark en ciel 05-07-05
à 21:48 |
humdieu ne me benira pa puiske je lemmerde mai jai tou lu et jai trouve sa pa mal c cool... bravo
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à 01:17